lundi 30 décembre 2013

Ma voix et mes mimiques pour la sensibilisation...

Dire non aux violences faites aux femmes ne demande pas de l’influence mais, c’est une décision personnelle. Tel est le propos d’un nouvel agent de changement KING JONATHAN. Il a déclaré, je cite : je dois passer en action et faire appel à ceux qui vont m’attendre à prendre conscience que la violence à l’endroit des jeunes filles et femmes n’est pas acceptable.
Cet homme a été converti en agent de changement après une sensibilisation par un allié fort de la Campagne NOUS POUVONS Mackelsambo artiste musicien engagé qui n’a pas voulu laisser ce comédien préféré actuellement en ville de Goma en dehors du train qui conduit le processus de paix sociale, d’harmonie en famille par l’éradication des violences faites aux femmes. Assis face à face, dépliant de NOUS POUVONS en mains, papier autocollant de NOUS POUVONS et quelques affiches de NOUS POUVONS ont servi à transmettre ce message de la Campagne à ce célèbre comédien à comprendre le bien fondé de la lutte contre les violences faites aux femmes.
KOFFI JONATHAN dit « MBUKULI Info 2GO » promet de faire passer le message de la campagne lors de ses interventions en spectacle voire à ses espaces d’animation  à la radio télévision MISHPI VOICI TV, une chaîne qui émet à partir de Goma. Ce comédien, disons-le, a sillonné la ville dans ce road show volontairement sans contrainte car il a compris que sa voix et ses mimiques doivent servir de tremplin pour le message de la campagne.



Pour votre information, NOUS POUVONS accepte que ce message de lutte contre les violences faites aux femmes soit transversal pour chaque agent de changement dans un seul but que notre communauté reste informer à chaque instant et combattre les violences.


vendredi 27 décembre 2013

Goma en effervescence du Road show



Bon nombre des personnes engagées dans la lutte contre les violences que subissent jour et nuit les mamans, se sont levées comme un seul homme et faire bouger la ville de Goma mardi 24 décembre. La veille de Noël.
Un célèbre comédien apprécié actuellement par la majorité des habitants de cette ville, KING JONATHAN dit « MBUKULI » au dessus du camion avec sa voix qui attire l’attention des passants. « Nous vous invitons chers frères et sœurs à faire comme nous car nous n’acceptons pas qu’une femme soit battue, humiliée, privée de ses droits parce que tout simplement elle est une femme. Les violences faites aux femmes n’est pas uniquement le viol. Non. Il y a beaucoup sous plusieurs formes. Voilà que je vous appelle à se joindre à cette lutte pour une justice sociale juste, pour le bonheur en famille et au sein de nos communautés. Déclaration de MBUKULI.

La caravane a commencé au Bureau de l’organisation porteuse de NOUS POUVONS au Nord Kivu Fondation Mère et Enfant (FME) au Centre ville de Goma puis Rond point Signers passant par le Grand marché Virunga. A cet effet, voici l’itinéraire des agents de changement : quartier Mabanga Nord, Kasika, quartier Katoy, marché Afya Bora, marché Alaline, quartier Ndosho. Enfin, retour au Centre ville passant devant le Camp militaire Katindo au point de chute Bureau de la FME.
Durant ce « raod show », le message lancé à l’endroit des habitants était centré sur toutes les formes de violences faites aux femmes. Appel aux anciens agents de changement à redoubler les efforts afin que la lutte contre ces inégalités sociales, la discrimination, la méfiance, les injures et coûts que subissent nos mamans, nos sœurs, nos tentes, nos belles sœurs soient éradiquées au sein de notre société au Nord Kivu.
Des journalistes sont venus posés des questions sur la Campagne NOUS POUVONS. Ceux de la Radio MTAANI Fm dite « le son de la ville », Radio OKAPI station de GOMA, par exemple. Ils ont demandé : Pourquoi avez-vous préféré sillonner la ville avec des lances voix ? Pourquoi vous appelez les gens à ne plus violenter les femmes ? Et vous, Campagne NOUS POUVONS, que comptez-vous faire pour la lutte contre les violences faites aux femmes après cette guerre qui a perduré au Nord Kivu ? La réponse : « Nous nous sommes engagés comme des agents exemplaires dans la lutte contre les violences faites à la femme. Notre caranne est une opportunité pour rappeller la conscience de tout un chacun.
« Le travail continu jusqu’à ce que les violences vont pas seulement diminuées mais jusqu’à redorer le blason de la femme dans notre société », nous a déclaré un des personnes ayant participé à cette activité.

mardi 24 décembre 2013

BANDUNDU, réussite d’une action NOUS POUVONS

En République Démocratique du Congo, NOUS POUVONS étant un mouvement social enregistre de progrès grâce aux agents de changement à travers le pays. En province de Bandundu des activités réalisées ont eu comme résultat 1 314 nouveaux agents de changement qui se sont joints à cette dynamique sociale. L’Alliance de Bandundu qui augmente le nombre des Alliances provinciales à 5 en République Démocratique du Congo, elle prévoit organiser et multiplier les activités de mobilisation de masse, consolider ses efforts déjà fournis ; enfin, créer d’autres alliances locales thématiques des hommes dans les coins et recoins de Bandundu jusque 2014.

Les délégués de Bandundu au conseil national NOUS POUVONS

L’approche NOUS POUVONS se passe concomitamment partout en République Démocratique du Congo où les Alliances sont opérationnelles. Devenir Agent de changement dans la lutte contre les violences faites aux femmes et jeunes filles, c’est contribuer à la stabilité de notre beau pays.

samedi 21 décembre 2013

Femme en action, pour la conscientisation

La campagne NOUS POUVONS mettre fin à toutes formes de violences faites aux femmes dans son style de communication; elle utilise des femmes, des hommes de médias voire des personnes morales qui transmettent le message de paix, du respect de droits des femmes, message de la justice sociale; cela de bouche à l’oreille pour éradiquer les violences à l’égard des femmes et jeunes filles en République Démocratique du Congo.
Voici une brave maman. Journaliste de carrière aussi professionnelle qui se démène pour la conscientisation de son auditoire. Mama ODIA MALAIKA, c’est d’elle qu’il s’agit. ODIA MALAIKA travaille à la radio télévision nationale congolaise à Kinshasa. Agent de changement au sein de NOUS POUVONS. Elle profite de son émission phare « TRIBUNE DE LA FEMME » pour parler de la situation de la femme dans toutes les sphères de vie.
Maman Odia à droite et Me Didier

Dans son entourage, Maman ODIA préfère échanger avec les hommes ainsi que les femmes elles-mêmes, sur les valeurs de la femme. 
Également, elle fait voir à la société congolaise et partout au monde où la Radio Télévision Nationale est captée qu’il est impérieux de respecter les droits de la femme au même titre que ceux de l’homme en société.
Voici cette photo en bas. 
 
 
En direct du Plateau Télé RTNC Kinshasa: Mr MODESTE 3è de gauche vers droite
En live, une émission spéciale « TRIBUNE DE LA FEMME » sur la stratégie NOUS POUVONS ayant comme invités des hommes. Maman ODIA MALAIKA qui la réalise, elle a invité pour la deuxième fois des hommes genrés, déterminés dans l’éradication des violences que subissent les femmes. Pourquoi les hommes ? 
 
Un des invités Mr Modeste MAMBO du Sud Kivu 
 
répond : « Comme c’est la femme qui est violentée de plus dans notre société actuelle. Etant homme, nous sommes aussi concernés. Car la femme a les mêmes droits que l’homme. Ici, notre rôle dans la lutte est une interpellation à chaque membre de notre communauté en vue de susciter la prise de conscience des bourreaux de la femme. Modeste MAMBO a renchéri que la femme est victime aussi bourreaux comme certains hommes. Bref, nous disons qu’ensemble, nous pouvons faire face à ces violences. »
Pour maman MALAIKA, la lutte contre ces violences à l’égard des femmes et jeunes filles demandent qu’on évite le silence. Nous devons en parler en famille,… Et « nous professionnels des médias, nous accordons la chance à ceux qui veulent s’exprimer ».

vendredi 20 décembre 2013

Campagne NOUS POUVONS, vision 200 000 Agents de changement



Le conseil national de NOUS POUVONS en République Démocratique du Congo vient de prendre une décision de consolider ses efforts de sensibilisation et de mobilisation sociale afin que bon nombre d’individus s’engagent davantage au processus de changement pour que cessent les violences que subissent les femmes et jeunes filles dans ce pays.
Il a été souhaité d’ici fin 2014, que NOUS POUVONS  ait 200 000 agents de changement grâce aux différentes activités des Alliances provinciales du Bandundu, Maniema, Kinshasa, Nord Kivu et du Sud Kivu. Ceci est possible vu les réalisations des agents de changement engagés dans ce mouvement social. Ce message d’éveil de la conscience des habitants de ce pays insiste sur le fait de ne pas violenter la femme. Une tâche d’huile qui laisse croire que le respect de la personne de la femme commence à s’intérioriser dans les comportements des membres de la communauté touchés par ce message.
Après la tenue de la 7è session du conseil national de NOUS POUVONS à Kinshasa, l’Alliance du Nord Kivu passe en action de sensibilisation des habitants des villages dans les territoires  de Rutshuru et Nyiragongo ; libérés de mains de rebelles du M23. « Remobilisation les anciens agents de changement, forum des jeunes sur la stratégie NOUS POUVONS ainsi que d’autres activités sont en ligne de compte dans ce coin de la province dans l’objectif d’atteindre ce nombre voulu l’année prochaine ».
Cet élargissement est une opportunité pour la Campagne en vue de créer des nouvelles alliances locales.
Dire non aux violences à l’égard de la femme, n’est rien d’autre qu’une décision individuelle. Plusieurs personnes soutiennent maintenant cette lutte contre les violences à l’endroit des femmes. Déjà, les cinq provinces de la République Démocratique du Congo vibrent au rythme de NOUS POUVONS.
Engagez-vous dans cette dynamique afin de donner chance à la justice sociale.

lundi 24 juin 2013

Le soir aux camps des déplacés à Goma

Point ne à dire sur la crise de l’Est de la République Démocratique du Congo sur la vie de la femme congolaise venue des villages pour se refugier dans des cabanes en chaume couvertes des bâches formant un camp des déplacés. « Nous vivons ici de la violence, ce n’est pas différent de notre rythme de vie au village… », Nous déclare une femme déplacée  au camp de MUGUNGA.
Ce camp se trouve à l’Ouest de la ville de Goma à près de 10 km. Des jeunes filles et leurs mamans sont victimes de violences à leur égard par simple fait d’être née femme.
 
 
La Campagne NOUS POUVONS mettre fin à toute forme de violences faites aux femmes par l’entremise de son Alliance du Nord Kivu a mis à profit tout une journée afin de conscientiser les hommes et les femmes vivant dans deux grands camps des déplacées de Goma précisément à Mugunga et Bulengo à bannir la mauvaise considération de la personne de la femme.
Après cette sensibilisation, Esther MUHVURA a révélé qu’ « Y a un baraza des hommes où nos différends sont traités d’une façon coutumière. Mais, allez-y comprendre quelque chose sur le statut de la femme… », Propos d’une ancienne enseignante vivant dans ce camps. Les Agents de changement n’ont rien caché sur les faits qui poussent à ne pas considérer la femme en société. Évitez les pratiques d’humiliation, de médisance aussi que  certains hommes ne laissent pas seules les femmes aller chercher des bois de chauffe ou bois morts dans les forêts environnantes car les violeurs en profitent ... voilà en quelques mots l’interpellation au profit des déplacés.
Signalons que les Agents de changement ont sensibilisation avec pompe afin de mobiliser les déplacés à dire non et décourager les actes de violence aux jeunes filles et mamans. Précisons que le viol, bagarre et querelles entre femmes, humiliation, injures sont parmi de maux qui rongent la communauté des déplacées y ajouter la souffrance quotidienne de la vie que tout ce monde mène dans ces sites mouroirs.
 
COUP D'OIEL :
Les enfants, futurs autorités de demain pour ce pays, ils souffrent dans des camps des déplacés. Qu’est-ce qu’il prépare? Où sont partis les adultes ? Le feu, les huttes en paille et l'enfant seul.
 

C’est la vie aux camps !

mardi 18 juin 2013

Coups et blessures à la femme

Voici cette pauvre maman habitant le quartier KATOY Commune de Goma avenue de Géomètres. Elle a été battue par son mari la nuit. Pas seulement le gonflement mais la douleur interne affectent la santé de cette maman.
 

Visage déformé suite à une bagarre. A la base d’après elle, l’incompréhension sur la gestion du foyer qui a créer une dispute que le dialogue et nous tous sous l’effet de l’alcool. « Mon mari est indemne mais moi, je souffre car ce gonflement cache une plaie à l’intérieur ». Tout s’est passé au su et à la vue des enfants. Le mari dit qu’il ne se reproche de rien malgré cette conséquence sur le corps de cette maman.

Même vous, est-ce que la vie en couple face à l’éducation des enfants peut-elle se manifester de la sorte ?
Nous sommes appelés à conscientiser nos proches que les conséquences de la violence sont parfois incalculables sur la santé physique et mentale d’un humain. L’alcoolisme est de fois à la base des violences dans la vie du couple pendant que nos enfants observent le comportement des parents.
 
 

Ça fait déjà cinq jours passés que cette pauvre maman ne s’est pas rendu voir un médecin pendant qu’elle souffre physiquement et moralement. La violence en famille ne nous procure pas le bonheur moins encore une bonne éducation aux gosses. Je dénonce et je dis non à ce genre de pratique !

jeudi 13 juin 2013

Le débat sur la parité en République Démocratique du Congo

En guise de donner du poids au rôle que peut jouer la femme congolaise dans diverses institutions et instances de prise de décision, la constitution de la République Démocratique du Congo à son article 14, les législateurs ont mis un accent sur la parité.

A la question de savoir pourquoi, comment arriver à respecter cette disposition constitutionnelle, l’Alliance du Nord Kivu de la Campagne NOUS POUVONS mettre fin à toutes formes de violences faites aux femmes a organisé un débat télévisé sur cette option en vue de susciter encore une fois l’échange et l’observance de sa mise en application au pays et particulièrement en province du Nord Kivu.
Les invités à ce débat radio sont le Directeur de cabinet du Ministre provincial de l’administration du territoire au  Nord Kivu Mr Jerry’s KAJIBWAMI aussi Agent de changement, Mme Nafisa RAMAZANI journaliste congolaise qui s’intéresse aux questions sociales et institutionnelles au Nord Kivu et Mme Delphine ITONGWA point focal de NOUS POUVONS dans cette province de l’Est de la République Démocratique du Congo.
Au cours de cet échange, les points de vue ont été un peu divergents et convergent en un moment lorsque qu’on touche la question de la parité et du statut de la femme congolaise.
Par exemple, dans une institution où ya 15 hommes sur deux (2) femmes, on peut dire qu'il ya la parité. Et parler de 50 pour cent homme-femme ne présente la vraie parité mais l'essentiel est de voir la présence d'une femme et ou d'un homme sans tenir compte du nombre..." Voilà un point sur ce débat.
Dans l’article qui suit, je vais paraphraser les points de vue à ce débat et même à certains endroits la synthèse de cette production télévisée afin que la deuxième version ait votre points de vue ou commentaire sur la parité en République Démocratique du Congo.
Un pas est franchi par la femme congolaise, briser les barrières et accéder au poste de décision pour la femme vient de commencer. C'est un comme un long voyage qui commence par un pas.

mardi 4 juin 2013

Les prix des gagnants au concours Génies en herbe

Les gladiateurs de ce jeu concours organisé par NOUS POUIVONS en guise de conscientisation dans la lutter contre les violences faites aux jeunes filles et aux mamans, ont eu des outils pouvant les aider à mobiliser les autres membres de la communauté au changement.
 
Sans patrie préférée, tous les 12 joueurs de trois premières équipes ont été primés de la même manière. Madame le point focal de cette dynamique NOUS POUVONS au Nord Kivu Delphine ITONGWA a remis à ces jeunes le kit d’un agent de changement. Ce kit comprend un stylo avec logo NOUS POUVONS, des affiches, dépliants de la campagne, t-shirt, chapeau,…en plus de cela, ces jeunes gens sont renforcés en capacités pour la sensibilisation dans leurs écoles.

96 nouveaux agents de changement ont signé leurs fiches d’engagement afin de participer au respect de la personne de la femme dans son milieu de vie, à la restauration de la paix et justice sociale pour le bonheur de chaque membre de la communauté que de violenter toujours la femme. Ces agents de changement vont être outillés et assistés par les membres de l’alliance du Nord Kivu lors  de leurs actions sur le terrain.
 
 
Il est grand temps de décourager les pratiques sui ont longtemps fait souffrir la femme dans la société congolaise. Cette finale réalisée par l'organisation FPJAD s'est bien déroulée à la satisfaction des participants car une première en ville de Goma pour le jeu concours axé  précisément sur la question de la femme. Et avec cette dynamique, toutes les couches seront touchées par ce message.
Disons que Mr Etienne KAMBALE responsable de FPJAD tient en tout cas qu'près l'instabilité dans le territoire de NYIRAGINGO à deux km au Nord de Goma, un autre concours au profit des élèves sera organisé en vue de porter la barre très haut de sensibilisation et de prendre à bras le corps la situation de la femme congolaise dans son univers.
"Posez des questions qui amènent une personne à y réfléchir, elle ne répondra que par sa conscience. Voilà que nos questions dans ce jeu concours étaient focalisées sur le vécu quotidien de nos sœurs et mamans congolaises; car ces jeunes élèves leurs réponses venaient de la réalité de leur famille et des pratiques qui se passent à l'école sur les violences observées à l'égard des femmes." dixit Etienne KAMBALE agent de changement qui a chapeauté cette activité.

mercredi 29 mai 2013

Des nouveaux agents de changement à Goma

Le jeu concours des génies en herbe était une aubaine pour l’Alliance de Goma afin de conscientiser les jeunes élèves de 12 écoles au chef-lieu de la province du Nord Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo. Unique objectif, à travers cette activité qu’on ait d’autres élèves Agents de changement en vue de mettre fin aux violences à l’endroit des filles et mamans congolaises.
La Campagne NOUS POUVONS a rassemblé ce jour de la finale près d’un millier d’élèves dans l’enceinte de l’Institut NDAHURA qui se sont intéressés au message de ce mouvement social.
L’organisation FPJAD (Fondation Point de vue des Jeunes Africains pour le Développement  s’est engagée pour la réussite de cette rencontre afin de faire passer le message, surtout l’engagement, la prise de décision de jeunes à bannir les actes de violences à l’endroit des leurs sœurs. Avant tout rappelons que ces écoles ont pris part à cette activité, nous citons : L’institut MAMAN YETU, MIKENO NON CONVENTIONNE, l’institut NDAHURA, MIKENO CONVENTIONNE ISLAMIQUE, JERICO, TUPENDANE, RUTOBOKO, TUUNGANE, VIRUNGA QUARTIER,  ZANNER et l’institut Mont Goma.
Comme prévu, deux équipes sont arrivées en finale. L’Institut NDAHURA face à l’Institut Virunga QUARTIER. Toutes les questions ont tourné sur les actions de lutte contre les violences que ça soient domestiques, économiques, psychologique, …  Madame le Point focal de NOUS POUVONS au Nord Kivu Delphine ITONGWA est venue soutenir l’équipe de FPJAD dans cette Finale. Dans la foulée, des agents de changement passaient dans la sensibilisation individuelle des élèves qui assistaient à la finale.

L’acteur principal dans ce jeu de mobilisation sociale Etienne KAMBALE a expliqué à l’assemblée que le mobile de ce jeu concours  n’est pas celui de donner de prix aux gagnants mais de vous susciter au changement des comportements, pratiques qui laissent souffrir la femme. Il a ajouté en demandant aux nouveaux Agents de changement que le fait d’accepter solennellement d’être exemplaire dans la société, l’Alliance de Goma va leur soutenir et les inviter à prendre part chaque qu'il y a une séance de renforcement des capacités des tous les agents de changement pour qu’ils puissent bien sensibiliser les autres membres de leurs communautés. A gauche l'équipe NDAHURA et à droite, VIRUNGA QUARTIER.
 


  "La finale pas facile pour les joueurs surtout que l’Institut NDAHURA joue à domicile, nous a dit un des élèves qui assistait le jeu. L’assistance enthousiaste du déroulement du jeu question-réponse avec probabilité de réplique à une question répondue dans la précipitation.
 
Score très serré entre ces deux équipes, et en fin de compte les élèves de l’Institut VIRUNGA QUARTIER ont remporté la victoire. Madame Delphine ITONGWA les a couronnés et félicités de leur participation surtout leur engagement.
Photo
« Ensemble NOUS pouvons mettre fin aux violences à l’égard des jeunes filles et femmes dans notre milieu de vie ». Bravo aux élèves qui ont pris part à cette activité a déclaré le Point focal de NOUS POUVONS au Nord Kivu Madame DELPHINE ITONGWA en clôturant le jeu concours des génies en herbes.
A la fin une photo de famille n' a pas manqué, les membres de l'a1lliance de Goma, FPJAD et les élèves.
 

 

mardi 28 mai 2013

Comprendre les violences, facile !

Dans ce monde où nous vivons, les violences faites aux femmes peuvent être résumées sous ces trois angles. Violences domestiques, institutionnelles et extrêmes.
Un être humain intelligent et consciencieux est invité à comprendre ces types de violences mais aussi à contribuer à leur éradication dans la société. La campagne NOUS POUVONS vise à ce qu’une personne morale ou physique agisse pour le bien-être de la femme; comme on le dit souvent : « éduquer une femme, c’est éduqué toute la nation ». Comment  une personne sérieusement violentée chaque jour de sa vie peut-elle éduquer la nation? Eh bien, nous sommes appelés à mettre fin à ces violences pour que cette femme soit bénéfique à la nation :
Par violence domestique, il faut retenir toutes les pratiques qui humilient la personne de la femme au quotidien en famille surtout que les autres membres trouvent normales mais déjà des agents de changement réfutent ces pratiques. Ils travaillent jour et nuit dans la sensibilisation pour une conscience nette afin de considérer la femme comme un être à part entière. On peut citer : la surcharge de la jeune fille par les travaux ménagers, la discrimination des filles au profit des garçons, des injures, humiliation parce qu’on est maman ou fille, souvent certains hommes mariés ne demandent pas pardon à leurs femmes épouses en vue de montrer sa supériorité en famille et pourtant ils ont causé du tort à leurs épouses.
Au sein des organisations, la plus part des femmes travailleuses ne sont pas encouragées à participer à la vie de l’entreprise en totalité car elles sont « femme ». Vous, en tant qu’agent de changement vous êtes appelé à contribuer à la bonne conception des mesures qui dirigent la vie de l’entreprise. A dire non au harcèlement sexuel, toujours des jeunes filles des secrétaires ou caissières rares sont des administratrices ou Coordonatrices,… La bonne conscience nous évite à commettre ce que NOUS POUVONS qualifie des violences extrêmes. Coup et blessures volontaires ou pas à l’endroit de la femme, viol, massacre voire enterrement des femmes vivantes,… Même si ces violences faites à la femme sont réprimandées par la loi, nous devons jouer le même rôle de la Campagne qui est de prévenir l’accomplissement de ces actes de violation des droits de l’homme pour une paix et harmonie sociale.
Il faut noter cette différence dans la répression des violences, NOUS POUVONS n’accusera personne d’être « auteur de la violence faite à la femme » NON. Notre rôle n’est pas celui de pointer du doigt las auteurs des actes de violences ou d’ester en justice vu ce forfait mais NOUS musons sur la conscientisation car le changement est un engagement personnel non conditionné.
Les violences domestiques de part notre expérience et résultat de nos actions sur le terrain, elles sont résolues par la prise de conscience. Exemple, un jeune garçon qui bat chaque fois sa sœur en famille. Certains membres de la famille trouvent normal cet acte. Mais, lorsque ce garçon saura que taper sa sœur ne résoudras rien ni la changera pas, ils vont donner chance au dialogue en famille afin d’éviter cet acte qui nui à la santé physique, mentale de la jeune fille.
Voici ces femmes journalistes basées à Goma, Est de la République Démocratique du Congo qui de part leur savoir faire, elles jouent un rôle non négligeable à la recherche de la paix dans cette partie de ce pays troublée de plusieurs conflits, Un rôle d'informer à travers unmagzine radio de 30 minutes. Elles sont entrain de préparer une émission qu’on appelle « Face à la justice » qui touche l’aspect démocratie, paix et justice tel que vécu par les congolais de ce coin. Ni t’était leur formation, comment est-ce qu’elles pourront participer à la reconstruction de ce pays ? Ou, disons carrément si elles sont violentées dans leur sphère de travail comment peuvent-elles se concentrer à la production de cette émission diffusée sur sept chaînes de radios au Nord et au Sud Kivu.
 
 
 

Mettre fin aux violences que subissent les mamans et jeunes filles congolaises, n’attend que votre engagement.

mardi 21 mai 2013

Génies en herbe de lutte contre les violences faites à la jeune fille en milieu scolaire

L’Alliance du Nord Kivu à travers  FPJAD (Fondation Point de vue Jeunes Africains pour le Développement) une organisation engagée comme Agent de changement au sein de la Campagne NOUS POUVONS anime des séances de génies en herbes en ville de Goma au profit des élèves du secondaire de 12 Instituts qui ont été sensibilisés  auparavant sur la lutte contre les violences à l’endroit des jeunes filles en famille et à l’école.
 
A la question de savoir pourquoi NOUS POUVONS organise ces séances de génies en herbes, le Responsable de FPJAD Etienne KAMBALE laisse entendre que ces jeunes retiennent bien les leçons apprises pour une compétition. "Et bien, nous voulons lutter avec eux contre les violences faites aux femmes car ils savent déjà ce qu’il faut faire en vue de mettre fin à ces mauvaises pratiques. Le changement est individuel et tout tourne autour de la conscience ..."

Cette activité de sensibilisation est soutenue par la Division de l’enseignement primaire, secondaire et professionnelle à travers son service TAM TAM scolaire qui s’occupe des activités culturelles dans les écoles. 
Mr Etienne KAMBALE facilitateur principal

Les écoles sélectionnées pour prendre part à cette activité de mobilisation des jeunes ont répondu aux critères de disponibilité, d’appuyer les actions de sensibilisation en vue de mettre fin aux violences que subissent les jeunes filles. Nous avons l’institut NDAHURA, MAMAN YETU, MIKENO NON CONVENTIONNEE, MIKENO CONVENTIONNEE ISLAMIQUE, JERICO, TUPENDANE, RUTOBOKO, TUUNGANE, VIRUNGA QUARTIER et  ZANNER, MAJENGO ainsi que MONT GOMA.
Aux premiers matchs, par exemple la rencontre de l’institut RUTOBOKO face à l’institut TUUNGANE, le score était de 90 à 60 en faveur des élèves de l’Institut RUTOBOKO. Les élèves de l’Institut VIRUNGA QUARTIER qui ont joué avec ceux de l’Institut ZANNER, dans ce duel, le score final était de 60 à 50, victoire emportée par l’Insitut VIRUNGA QUARTIER. 
 

Les élèves sont enthousiastes de cette activité. Disons aussi que NOUS POUVONS compte organiser la finale pour deux équipes mais la troisième sera aussi primée. Avec cesjeunes élèves, le message de conscientisation ne touchera pas seulement leurs collègues de classe mais aussi les membres de leurs familles.


La Fondation Point de vue des Jeunes Africains (FPJAD) à mobilisé ses membres agents de changement pour la préparation des jouers de ces compétitions par des rencontres d'explication et conscientisation afin de comprendre ce que vise la Campagne, pourquoi devenir agent de Changement dans sa sphère de vie et amener les autres à changer afin de rédorer le blason de la femme congolaise. Profitant de cette ocasion, les agents de changement présents sur le lieu où se déroule l'activité de génies en herbe, sensibilise le public.
Par Freddy BIKUMBI

mercredi 15 mai 2013

La JOIE PLAZZA, Hôtel modèle à Goma

Par Freddy Bikumbi
Parmi les organisations sensibilisées pour la cause de la femme au chef-lieu de la Province du Nord Kivu, figure cet hôtel dit "LA JOIE PLAZZA Hôtel". Le Responsable de cette entreprise en véritable Agent de Changement a accepté de faire part aux visiteurs de ce lieu magnifique pour le séjour à Goma de lire les slogans de la Campagne NOUS POUVONS dans différentes langues nationales de la République Démocratique du Congo.
Depuis que NOUS POUVONS est une réalité en République Démocratique du Congo, particulièrement à Goma, cet hôtel n'a jamais délaissé la Campagne.
Disons aussi, que la ville de Goma est reconnue comme entité touristique pas seulement à cause du Parc national des Virunga mais y ajouter tous ces édifices que les Hommes d'affaires à l'instars du propriétaire de la JOIE PLAZZA Hôtel sont construits à travers la ville.
A cet Hôtel, le paysage est attrayant avec une vue directement sur le lac kivu et la bonne fraicheur, la sécurité  toujours garantie, cuisine à votre demande.
Actuellement cet Hôtel est unique à son genre du fait de son positionnement géographique en ville, y ajouter son architecture; ça ne fait pas seulement sa propre réclame mais une beauté de Goma
 
 Une fois que vous arrivez dans cette ville, vous pouvez constater le caractère attrayant de cet hôtel. D'ailleurs, tous les slogans de la Campagne s'y trouvent et qui signifient la même chose selon votre langue nationale et internationale. Nous avons: Pamoja Tunaweza maliza ujeuri zote zifanyiwavyo wanawake, Together we can make end all violences against women, Tudimwa kujikija ditacishibua dionso benzela bantubakaji, Ensemble nous pouvons mettre fin à toutes formes de violences faites aux femmes, elongo tokoki...etc.
Vous pouvez aussi soutenir la Campagne de part votre bonne volonté. Une vie sans violence est une vie heureuse pour tout un chacun.
 
Cette jeune fille revient du Lac Kivu où elle est allé chercher de l'eau. A Goma, les filles font des dizaines de kilomètres à la recherche de cette denrée précieuse. Egalement, elles courent les risques de viol, ne pas avoir le temps d'étudier, sans oublier la fatigue.
Avec vous le changement est possible. "La femme est un autre moi-même, je ne dois pas la violenter" nous a dit Mr Jerry's KAJIBWAMI un homme Agent de changement.
 
 
 
 
 

La LOFEPACO soutient la campagne NOUS POUVONS au bord du Lac Kivu dans le MASISI


Les congolais des entités de Kirotshe, shasha, kabati, kimoka se sont retrouvés la semaine dernière à sake dans le groupement Kamuronza en territoire de MASISI au sud de Goma à une vingtaine de kilomètre de Goma pour partager les points de vue et expérience sur les violences faites aux femmes. L’organisation LOFEPACO (Ligue des organisations femmes paysannes du Congo)  a soutenu cette activité de conscientisation pour une lutte commune contre ces violences que subissent les femmes congolaises paysannes dans le Masisi axe dit « au bord du lac Kivu ».
Le premier Facilitateur des échanges Mr Jerr’s KAJIBWAMI a abordé l’aspect les participants à comprendre la grande différence qui  existe entre les violences à l’égard des jeunes filles et femmes congolaises dans leurs sphères de vie. Il a parlé de :
  • violences domestiques,
  • violences instituionnelles, et
  • violences extrêmes.
Pour Mr Jerry’s KAJIBWAMI, afin de changer son mauvais comportement, attitudes vis-à-vis de la femme, il faut comprendre que les violences domestiques renferment l’injure, l’humiliation, surcharge de la femme avec des travaux domestiques au quotidien, psychologique, privation de liberté, privation des ressources, etc. Tandis que les violences institutionnelles, certaines femmes subissent l’harcèlement sexuel au bureau du travail, pour avoir un poste il faut que la fille soit l’amante du chef, pour avoir des points à l’école que la fille soit violentée, et bien d’autres.
Il a ajouté qu’un agent de changement devra être exemplaire dans son milieu de vie. Il a attiré l’attention des participants sur les conséquences incalculables des violences extrêmes sur la personne de la femme. Tout d’abord, elles sont constituées des actes non tolérables et par la société et par la loi. On peut citer : blessures volontaires, tuerie ou assassinat de la femme, viol, mutilation des organes de reproduction, ….
Dans cette piramide, Mr Jerry’s KAJIBWAMI a laissé entendre que la pesanteur de nos cultures et coutumes persiste encore dans nos pratiques et considération de la femme, c’est pourquoi à-t-il souligné que la Campagne NOUS POUVONS vient en amont pour la prévention des actes violents à l’encontre de la femme dans la société congolaise au village.
Le deuxième intervenant Freddy BIKUMBI a porté à la connaissance des participants qu’ils sont des alliés forts de NOUS POUVONS pour mettre fin à ces violences faites aux jeunes filles et femmes congolaises en territoire de MASISI au Nord Kivu. « Tout ce que vous avez appris durant les échanges, partager les avec les autres aux quartiers, assurez une diffusion plus large du message de la Campagne afin de rallier aux autres agents de changement qui sont un peu partout au pays.» a déclaré Freddy BIKUMBI. Pour lui, le changement reste une décision personnelle vu sa conviction que violenter une femme ne doit pas être tolérable dans sa communauté. A son tour, il a brossé les actions déjà réalisée en province du Nord Kivu grâce à l’aide des Agents de changement mobilisés pour la cause de la femme. Il a cité que de milliers de personnes vivant au Nord Kivu sont en contact permanent du message qui vise l’harmonie sociale, la paix sociale à travers de séances de sensibilisation, de renforcement en capacités sur la lutte contre ces violences, des émissions diffusées sur des radios et télévisions partenaires à la Campagne.
Mr Jerry's KAJIBWAMI assisatant à la signature d'engagement
Parmi ces participants de cette activité de SAKE la cité de MASISI, la majorité s’est engagée comme Agents de changement pour soutenir les actions de mobilisation sociale dans ce territoire déjà touché par le message depuis 2009 au chef-lieu du territoire dit «  MASISI-CENTRE » où des séances d’information, d’orientation sur le message de la Campagne ont déjà été organisées animées par Christian WAKILONGO, PAPA SHABANI PEPE, et d’autres agent de changement qui ont accepté de faire plus de 80 kilomètre afin d’apporter aux congolais du centre de Masisi la bonne nouvelle pour une justice sociale.
Cette organisation qui milite pour la dignité des femmes paysannes du Nord Kivu, fait passer le message de la Campagne NOUS POUVONS comme sujet transversal lors de ses séances d'animation communautaire.