mercredi 15 mai 2013

La LOFEPACO soutient la campagne NOUS POUVONS au bord du Lac Kivu dans le MASISI


Les congolais des entités de Kirotshe, shasha, kabati, kimoka se sont retrouvés la semaine dernière à sake dans le groupement Kamuronza en territoire de MASISI au sud de Goma à une vingtaine de kilomètre de Goma pour partager les points de vue et expérience sur les violences faites aux femmes. L’organisation LOFEPACO (Ligue des organisations femmes paysannes du Congo)  a soutenu cette activité de conscientisation pour une lutte commune contre ces violences que subissent les femmes congolaises paysannes dans le Masisi axe dit « au bord du lac Kivu ».
Le premier Facilitateur des échanges Mr Jerr’s KAJIBWAMI a abordé l’aspect les participants à comprendre la grande différence qui  existe entre les violences à l’égard des jeunes filles et femmes congolaises dans leurs sphères de vie. Il a parlé de :
  • violences domestiques,
  • violences instituionnelles, et
  • violences extrêmes.
Pour Mr Jerry’s KAJIBWAMI, afin de changer son mauvais comportement, attitudes vis-à-vis de la femme, il faut comprendre que les violences domestiques renferment l’injure, l’humiliation, surcharge de la femme avec des travaux domestiques au quotidien, psychologique, privation de liberté, privation des ressources, etc. Tandis que les violences institutionnelles, certaines femmes subissent l’harcèlement sexuel au bureau du travail, pour avoir un poste il faut que la fille soit l’amante du chef, pour avoir des points à l’école que la fille soit violentée, et bien d’autres.
Il a ajouté qu’un agent de changement devra être exemplaire dans son milieu de vie. Il a attiré l’attention des participants sur les conséquences incalculables des violences extrêmes sur la personne de la femme. Tout d’abord, elles sont constituées des actes non tolérables et par la société et par la loi. On peut citer : blessures volontaires, tuerie ou assassinat de la femme, viol, mutilation des organes de reproduction, ….
Dans cette piramide, Mr Jerry’s KAJIBWAMI a laissé entendre que la pesanteur de nos cultures et coutumes persiste encore dans nos pratiques et considération de la femme, c’est pourquoi à-t-il souligné que la Campagne NOUS POUVONS vient en amont pour la prévention des actes violents à l’encontre de la femme dans la société congolaise au village.
Le deuxième intervenant Freddy BIKUMBI a porté à la connaissance des participants qu’ils sont des alliés forts de NOUS POUVONS pour mettre fin à ces violences faites aux jeunes filles et femmes congolaises en territoire de MASISI au Nord Kivu. « Tout ce que vous avez appris durant les échanges, partager les avec les autres aux quartiers, assurez une diffusion plus large du message de la Campagne afin de rallier aux autres agents de changement qui sont un peu partout au pays.» a déclaré Freddy BIKUMBI. Pour lui, le changement reste une décision personnelle vu sa conviction que violenter une femme ne doit pas être tolérable dans sa communauté. A son tour, il a brossé les actions déjà réalisée en province du Nord Kivu grâce à l’aide des Agents de changement mobilisés pour la cause de la femme. Il a cité que de milliers de personnes vivant au Nord Kivu sont en contact permanent du message qui vise l’harmonie sociale, la paix sociale à travers de séances de sensibilisation, de renforcement en capacités sur la lutte contre ces violences, des émissions diffusées sur des radios et télévisions partenaires à la Campagne.
Mr Jerry's KAJIBWAMI assisatant à la signature d'engagement
Parmi ces participants de cette activité de SAKE la cité de MASISI, la majorité s’est engagée comme Agents de changement pour soutenir les actions de mobilisation sociale dans ce territoire déjà touché par le message depuis 2009 au chef-lieu du territoire dit «  MASISI-CENTRE » où des séances d’information, d’orientation sur le message de la Campagne ont déjà été organisées animées par Christian WAKILONGO, PAPA SHABANI PEPE, et d’autres agent de changement qui ont accepté de faire plus de 80 kilomètre afin d’apporter aux congolais du centre de Masisi la bonne nouvelle pour une justice sociale.
Cette organisation qui milite pour la dignité des femmes paysannes du Nord Kivu, fait passer le message de la Campagne NOUS POUVONS comme sujet transversal lors de ses séances d'animation communautaire.
 

 

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