lundi 24 juin 2013

Le soir aux camps des déplacés à Goma

Point ne à dire sur la crise de l’Est de la République Démocratique du Congo sur la vie de la femme congolaise venue des villages pour se refugier dans des cabanes en chaume couvertes des bâches formant un camp des déplacés. « Nous vivons ici de la violence, ce n’est pas différent de notre rythme de vie au village… », Nous déclare une femme déplacée  au camp de MUGUNGA.
Ce camp se trouve à l’Ouest de la ville de Goma à près de 10 km. Des jeunes filles et leurs mamans sont victimes de violences à leur égard par simple fait d’être née femme.
 
 
La Campagne NOUS POUVONS mettre fin à toute forme de violences faites aux femmes par l’entremise de son Alliance du Nord Kivu a mis à profit tout une journée afin de conscientiser les hommes et les femmes vivant dans deux grands camps des déplacées de Goma précisément à Mugunga et Bulengo à bannir la mauvaise considération de la personne de la femme.
Après cette sensibilisation, Esther MUHVURA a révélé qu’ « Y a un baraza des hommes où nos différends sont traités d’une façon coutumière. Mais, allez-y comprendre quelque chose sur le statut de la femme… », Propos d’une ancienne enseignante vivant dans ce camps. Les Agents de changement n’ont rien caché sur les faits qui poussent à ne pas considérer la femme en société. Évitez les pratiques d’humiliation, de médisance aussi que  certains hommes ne laissent pas seules les femmes aller chercher des bois de chauffe ou bois morts dans les forêts environnantes car les violeurs en profitent ... voilà en quelques mots l’interpellation au profit des déplacés.
Signalons que les Agents de changement ont sensibilisation avec pompe afin de mobiliser les déplacés à dire non et décourager les actes de violence aux jeunes filles et mamans. Précisons que le viol, bagarre et querelles entre femmes, humiliation, injures sont parmi de maux qui rongent la communauté des déplacées y ajouter la souffrance quotidienne de la vie que tout ce monde mène dans ces sites mouroirs.
 
COUP D'OIEL :
Les enfants, futurs autorités de demain pour ce pays, ils souffrent dans des camps des déplacés. Qu’est-ce qu’il prépare? Où sont partis les adultes ? Le feu, les huttes en paille et l'enfant seul.
 

C’est la vie aux camps !

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