jeudi 3 avril 2014

Plus de 107 personnes s’engagent dans NOUS POUVONS pour une paix durable

L’opportunité était ouverte pour la sensibilisation à la paix à travers le festival Amani. Aujourd'hui, nos fiches rapportent que plus de 470 personnes se sont imprégnées du message de NOUS POUVONS.
Souvent la première des questions des festivaliers visitant le stand, voulaient savoir ce que vendait NOUS POUVONS. Ce T-shirt revient à combien ? Et vos stylos sont à vendre ? Il était facile de leur répondre. Nous ne vendons rien du tout nous explique Francis Agent de changement commis au stand. « Nous donnons ce dont nous avons ici, gratuitement. C’est après explication de la dynamique NOUS POUVONS à ceux qui venaient écouter le message, ils avaient droit à prendre une ou deux affiches différentes, le dépliant sur les principes de la campagne, etc. Il y avait aussi l’exposition des photos des activités déjà réalisées à travers la province du Nord-Kivu suscitant des questions pour comprendre  la réalité du terrain sur le changement d’attitude ». Le livre d’or de l’Alliance du Nord Kivu a enregistré plus de 107 messages d’encouragement sur la stratégie NOUS POUVONS
Des anciens agents de changement sont venus poser des questions sur la continuité de la dynamique. Une maman nous a dit, « moi je croyais que la campagne  a déjà pris fin. Vous continuez toujours à sensibiliser d’autres personnes au changement… je dois revenir dans l’action. Car de moi-même j’ai oublié la sensibilisation... Alors, je passerai prendre les matériels de communication ».
Il est vrai que certains agents de changement n’ont pas continué avec le mobilisation et conscientisation sur la lutte contre les violences à l’endroit des femmes du fait qu’ils étaient satisfaits de leur prise de conscience sans amener d’autres à leur suivre dans le changement de mauvaises attitudes et pratiques à l’égard de la femme. Et Francis jeunes garçon de sont état assis dans ce stand de nous déclarer : « Ce festival c’est une rencontre opportune avec bon nombre d’agents de changement en le suscitant de propager ce message encore une fois au sein de nos communautés ».
Ce petit garçon est intelligent. Il est venu poser ses préoccupations sur comment vivre avec sa sœur en harmonie. Il lui a été expliqué que bannir les actes qui violentent sa sœur est la voie d’une cohabitation pacifique. « Il ne faut pas s’injurier, se battre plutôt savoir travailler pour le bien de la famille, encourager sa sœur aux études ainsi que le respect mutuel qui renforce l’amour entre frères.
Comme ce petit garçon à gauche, plus de 107 personnes se sont engagées. Des commentaires encourageants qu'on peut lire dans le livre d'or de l'Alliance, tels que : Vous avez bien fait de produire cette affiche qui parlent de côtes sexuellement transmissibles. Je vous prie d’en produire une autre sur cette même problématique du côté de garçons qui ne donnent pas leurs corps en échange des points mais de l’argent. La lutte que vous menée nous touche fort et ensemble nous pouvons mettre fin à ces violences aux femmes, Courage dans la conscientisation,... ».
Voici la question, si les garçons ne donnent pas leurs corps en compensation des côtes, que faire à leur endroit pour que finisse cette pratique et aux filles et aux garçons à l’école? Avec cette recommandation, qu’en pensez-vous ?
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