S’approprier la vision 2014 de NOUS POUVONS, c’est vivre une réalité pour atteindre 33 milles Agents de changement

Une soixantaine d’agents de changement réunis à Goma la semaine dernière ont eu à échanger sur l’évolution de la Campagne NOUS POUVONS mettre fin à toutes formes de violences faites aux femmes au Nord Kivu. C’était un moment fort de partage d’expériences sur l’apport de tout un chacun dans la sensibilisation en vue de permettre à la maman, à la jeune fille de s’épanouir et de vivre dans un environnement de paix et bonheur.
Les représentants de 18 alliances locales de la ville de Goma, des agents de changement de divers horizons comme ceux de regroupements des jeunes ont pris part à ces assises.

« Nous voulons que nous soyons 33 milles agents de changement, modèles et prêts à faire passer le message aux amis, frères et connaissances pour que cessent les violences à l’égard des femmes en province du Nord Kivu. Notre travail est grand… Nos réalisations sont visibles et réelles… actuellement, seulement au Nord Kivu les agents de changement sont autour de 10 milles. Si chacun de nous se met à conscientiser les amis, les proches cette vision reste une réalité d’ici décembre 2014. » C’est en ces termes que le facilitateur de la séance Freddy Bikumbi a annoncé aux agents de changement après une série de présentation sur les difficultés et réalisations des alliances locales à Goma.

Un d’eux, Albert TULINABO, pour  lui, une personne qui sensibilise ne doit pas se contenter à amener un grand nombre d’individu. Mais, des gens convaincu que la violence aux femmes est un blocage qu’il faut combattre. Le facilitateur a précisé que l’effet multiplicateur reste maintenu.

Pour dire que, chaque agent de changement doit amener au minimum dix autres agents. Vu l’effectif actuel des agents de changement au Nord Kivu, 50 milles personnes seront touchées par le message de NOUS POUVONS. D’où, les vrais agents de changement convertis pourront atteindre plus de 30 milles. La quantité oui, mais, la qualité d’agent de changement prouve sa ferme décision à vivre sans violence.
Dans les échanges, on n’a noté le problème  de documentation de cas de violences faites aux femmes. Certains agents de changement sont à remobiliser pour qu’ils continuent à sensibiliser. Il faudrait plus utiliser des radios pour faire parvenir le message dans des coins enclavés de la province du Nord Kivu et l’organisation des cérémonies de prestations de serment pour ceux qui ne l’ont pas encore fait. Tels sont les constats relevés par l’assistance à cette séance d’échange d’expérience. Ils ont pris un ferme engagement de continuer avec la sensibilisation.