mardi 30 avril 2013

L’épanouissement de la jeune fille congolaise

Titre : L’épanouissement de la jeune fille congolaise
Dans la culture congolaise, en famille les travaux ménagers sont de l’apanage des femmes. Dès le bas âge, la jeune fille connait que balayer, faire la vaisselle, préparer à manger tout relève de ses attributions au quotidien. Cette façon de faire a conduit au non épanouissement de la femme. Le temps d’aller à l’école reste insuffisant même pour le loisir et le repos ne figurent pas dans son agenda du jour.
Le garçon, se considère étant le futur responsable donc un chef qui ne doit pas exécuter certaines tâches au profit de toute la famille. La Campagne NOUS POUVONS a une autre vision pour le bonheur de tout le monde en famille. « Il n’y a pas des travaux pour les femmes et ceux qui sont réservés uniquement aux  hommes, à part, mettre au monde des enfants qui revient aux femmes qui supportent la grossesse ! »
Cette affiche en imageest interprétée en swahili.
La première phrase : « TUGAWE KAZI » qui signifie « partageons les tâches ». Il est mieux de voir dans cette vision l’exécution des travaux domestiques. Dans la plupart des endroits en République Démocratique Congo, les violences sont devenues une habitude qui handicape la femme surtout en famille. Sur cette image, papa coupe du bois de chauffe et maman travaille la terre. Ce n’est pas mauvais lorsqu’un homme va ramasser du bois mort dans la forêt. Par exemple à Goma, aux camps des déplacés de MUGUNGA, on compte des femmes victimes du viol lorsqu’elles partent ramasser du bois mort aux forêts proches du Parc national des Virunga. Voilà une des conséquences.
Dans cette ville même, voici cette fille de 16 ans Ruth KABALA retrouvée à la cuisine. Elle déclare travailler de trop après ses études la journée. "je n'ai pas du temps de revoir mes notes l'après midi dit-elle car j'apprète à manger pour la famille. Grâce à une sensibilisation sur le partage de tâche, sa mère Laetitia Asanya a pris la décision qu'elle ait le temps d'étudier l'après midi après une heure et trente minutes de travail au lieu de 19h ou 20h la nuit.
Photographiée sur ordre de sa mère.
Partager le travail constitue un moyen de soulagement pour les filles. La vie au village fait souffrir celles-ci et même en ville. Elles transportent les fardeaux plus que leurs résistances en âge. Mais, l’exemple est donné sur cette affiche. Revenant du champ, du papa aux enfants, chacun porte un coli en rentrant à la maison. Une fois arrivée, il ne faut pas partager seulement le travail mais aussi à manger !
Il est rare en République Démocratique du Congo de voir six familles sur dix autour de la table pour le déjeuner ou le dîner car les femmes leur place est à la cuisine pas au salon !
Vous pouvez aussi changer les choses, vous pouvez devenir agent de changement c’est possible. Encouragez les bonnes pratiques en famille. Qu’en pensez-vous ?
Les filles qui ont du temps de travail égale à celui des garçons, elles prennent soin d’étudier, de revoir les notes à la maison, la détente, etc.
Faites passer le message !

Freddy Bikumbi


« Le changement commence par moi ! »

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