vendredi 18 juillet 2014

Demander pardon, est-ce de l’humiliation ?



Guscurd débout et Justin assis à droite
Récit de Freddy Bikumbi
En sillonnant la ville de Kinshasa cette semaine, je suis allé prendre langue avec des jeunes garçons et vieux dans un lingala facile la langue préférée de Kinois en les sensibilisant sur les méfaits de violences dans la vie d’une femme. Au menu de cet échange : « Pour une femme violentée, Est-il important de lui demander pardon vue la culture congolaise ? ». A ce sujet, diverses réponses de la part de ces jeunes kinois rencontrés dans une salle de jeu.
 Le fait de présenter ses excuses à une femme qui a été violentée divise certains hommes. Certaines pratiques de la coutume et culture congolaises ont placé l’homme supérieur à la femme. Cette autorité encrée dans la conscience de jeunes gens. Certaines d’entre eux pensent qu’il faut distinguer le fait de se reconnaître coupable de la faute commises à sa sœur ou à son épouse et le fait de présenter ses excuses à celle-ci victime.
Il m’a été expliqué qu’à Kinshasa, les hommes arrogants ne demandent pas pardon car c’est de l’humiliation et les hommes humbles et sages préfèrent sauvegarder la bonne ambiance en famille en évitant la honte devant leurs épouses car le silence et la méfiance restent une des sources des violences faites à la femme en famille voire en milieu de travail.
Pour Guscard HANDABO habitant le quartier NDANU en commune de LIMETE, « c’est une chose pas facile, mais de fois ; je présente mes excuses à ma sœur si je lui ai injuriée ou tabassée. Justin KAYEMBE : « demander pardon à mon épouse,  j’ai honte et c’est pourquoi je ne peux pas le faire ».
Avec la campagne nous pouvons mettre fin aux violences faites aux femmes, nous conscientisons les hommes mariés, qu’il est important de se reconnaître fautif étant une voie appropriée pour ouvrir une nouvelle page et d’oublier la faute offensée. Mais, trois hommes de ces couples interrogés en dehors de cette salle de jeu, nous ont déclaré : « souvent, nous homme (mari) nous attendons que seules les femmes le fasse évitant ainsi de se réduire en petit ou s’humilier et perdre son autorité de mari devant sa femme ».
C’est ici ou le vrai comportement se dévoile du fait qu’un homme agent de changement au sein de la campagne Nous Pouvons n’hésite jamais à demander pardon à sa sœur, maman ou épouse. Voici ce couple en image. Qu’en dites-vous ?
Il est vrai que les violences faites aux femmes sont commises par les femmes entre elles mais aussi par les hommes. Avec Nous Pouvons, nous disons que l’harmonie en famille est source du bonheur car une relation qui démontre la considération de l’être humain est dépourvue de violence. Voici cette maman :
La maman à gauche m'a déclaré qu'elle a presque tout dans son foyer. Mais, la paix du cœur n’y est pas car elle est violentée. Battue aux yeux de ses enfants pas seulement ici à Kinshasa mais également là où vous vivez, les femmes subissent ce sort et nous dénonçons.
Ne participent pas à la gestion des ressources de son foyer surtout les finances. Faites-vous impliquer votre sœur ou épouse à la gestion des ressources  familiales? Seule votre conscience !
Laissez-nous votre point de vue en cliquant sur commentaire ou commentaire lien avec l’article juste en bas de cet article et suivez les instructions et nous aurons à le prendre en considération.

mardi 15 juillet 2014

Le BAS CONGO sur la voie de Nous Pouvons…

Après les cinq premières provinces où la Campagne nous pouvons mettre fin aux violences faites aux femmes est opérationnelle en République Démocratique du Congo, l’élargissement continue. 
Le message de cette dynamique sociale ainsi que ses couleurs s’annoncent déjà au BAS CONGO 
une des provinces de l’Ouest de ce pays au centre de l’Afrique. Arrêt sur images :

voici les séances de partage des informations sur l’approche Nous Pouvons au profit des jeunes et vieux (étudiants, des élèves, des femmes des associations féminines) y compris les responsables de confessions religieuses. La ville portuaire Matadi, chef-lieu de cette province, qui est la porte d’entrée pour cette entité administrative. Engouement des invités à ces assises d’information sur la stratégie d’éradication des violences contre les femmes comme nous a révélé Alpha KINGO l’un des agents de changement qui se sont engagés les premiers dans ce mouvement social au BAS CONGO.
C’est au cours d’un moment fort que NOUS POUVONS est arrivée dans cette province ; lors des 16 jours d’activisme. L’objectif de la campagne a été résumé en ces termes aux participants : « Notre vision à nous agents de changement est de contribuer à la réduction de l’acceptation sociale des violences à l’égard des femmes ». A ces alliés de Nous Pouvons,  ce slogan leur a été appris: « le changement est possible et il commence avec  moi ». C’est pour signifier que la décision de bannir les violences domestiques, institutionnelles voire extrêmes à l’endroit des jeunes filles et femmes n’est rien d’autre que la prise de conscience individuelle et d’amener son proche à changer ses mauvais comportements et attitudes qui violentent la femme.
Actuellement nous comptons une centaine de personnes devenues des agents de changement d’abord à Matadi. D’ailleurs, elles ont compris l’importance du port des insignes de la campagne et de rester unis pour une action commune de sensibilisation sur la lutte contre les violences basées sur le genre.
Une première, nouvelle vision pour une paix sociale durable et un acquis pour la promotion de la justice genre n’est rien d’autre que la campagne nous pouvons mettre fin aux violences aux jeunes filles et mamans.
C’est en ces termes qu’on peut résumer l’impression des habitants de Matadi qui ont assisté à ces ateliers. En passant, nous saluons l’engagement dans la campagne de madame Pélagie MAKIEDIKA et de  madame Chantale MALAMBA comme l’a témoigné KINGO.
En vous apportant ces informations, disons que les professionnels de medias de Matadi et quelques artistes musiciens se sont joints à la campagne à l’instar de cet étudiant de l’ISC MATADI qui compte chanter pour le respect de la personne de la femme.
BAS CONGO, nous pouvons et cet étendard nous allons le hisser très haut identiquement au Maniema, Kinshasa sans oublier au Bandundu et mondialement où le réseautage des agents de changement se fait sentir.
Partout où les agents de changement s'y trouvent, l'identité de la campagne reste maintenue à la différence avec d'autres campagnes qui se limitent dans le temps car la nôtre sera léguée aux générations futures et pour un temps indéfini jusqu'à ce que cessent les violences aux femmes en République Démocratique du Congo et partout au monde.

mardi 8 juillet 2014

Si Jeunesse Savait et Piga simu son projet

Voici une des pistes de solution contre la violence sexuelle. L’organisation SJS (Si jeunesse Savait) par le biais de Charlaine MAYOLA parle de la quintessence de son projet exécuté en collaboration avec Nous Pouvons RDC dans trois provinces : Kinshasa, Nord Kivu et Sud Kivu sur la prise en charge des Victimes de la violence sexuelle, c'était lors du conseil national de Nous Pouvons RDC.
Mme Charlaine Mayola à droite près de Mme NGUNGU
Piga simu, ce projet vise à encourager les victimes du viol à dénoncer ce crime mais chose intéressante celles-ci bénéficient d'une assistance adéquate à ce problème. PIGA SIMU une phrase de kiswahili qui signifie « passez un appel téléphonique ».
Les membres de SJS ainsi que des agents de changement de Nous Pouvons RDC sont à pieds d’œuvre dans une sensibilisation et conscientisation sur cette problématique qui a pris de l’ampleur dans nos communautés suite à certaines pratiques coutumières rétrogrades, à la guerre d’agression et mutinerie dans des villages comme en villes.
Psychologiquement abordé le cas du viol, c’est entré dans le chef de la personne victime, son intimité. Gardons à l’esprit qu’une survivante du viol souffre dans son fort intérieur. Cette femme ou jeune fille victime a toujours la ferme conviction qu’elle serait coupable de ce malheur, la peur d’en parler en famille, le dégoût de soi,…
Elle se présente comme n’ayant pas fourni assez d’efforts pour se tirer de cette agression sexuelle.
La campagne Nous Pouvons qualifie le viol étant une des violences extrêmes faites à la femme. C’est au même titre que l’assassinat d’une femme. Ensemble, nous sommes appelés à compatir et à agir mains dans les mains pour l'éradication de ce crimes.
Ensemble, nous pouvons.
Le violeur, devant Dieu et les hommes n’a pas droit de commettre ce crime crapuleux. A travers SJS dans Piga simu, l’on tire l’attention de tout un chacun que le viol reste un traumatisme qui demande une prise en charge distincte par des professionnels et tout se passera dans la grande confidence. D'où, la nécessité de briser le silence comme les conséquences du viole sont néfaste sur l'être humain victime.
« Nous sommes là pour vous aider » telle est la réponse des psychologues de Piga simu qui sont à l’autre bout du téléphone et à l’écoute sur skype et sur face book afin de mettre fin à ce crime odieux commis surtout aux femmes et jeunes filles.
De contacts sont disponibles pour tout appel soit pour savoir où référencer la victime du viol. (+243) 990 119 119. Sur face book, tapez : PIGA SIMU et sur skype le pseudo est piga simu.
D’ailleurs, n’hésitez pas à en parler dans votre milieu de vie comme les victimes ont du mal de se prononcer de peur d'être déconsidérées dans la société. Des agents de changement dans cette campagne nous pouvons mettre fin aux violences faites aux femmes sont avertis et disponibles pour vous mettre en contact avec Si jeunesse Savait. Ces derniers sont en parfaite relation, une synergie comme ils sont en cercle pour la réussite de leur action. Parlons-en !

samedi 5 juillet 2014

Des nouveaux animateurs pour la conduite de NOUS POUVONS RDC en provinces

Christine KALATI
Jerrys KAJIBWAMI
En guise de renforcer l'exécution des activités de ce mouvement de masse à travers le pays, dans les résolutions de la 8è session du conseil national de NOUS POUVONS RDC figure la désignation de nouveaux points focaux à la tête des Alliances provinciales. Pour la ville province de Kinshasa Mme Christine Kalati agent de changement.
Et au Nord Kivu, Mr Jerrys Kajibwami agent de changement qui vont assurer la conduite des activités.
 Brève explication, un point focal a le rôle de coordonner l’Alliance au niveau de sa province soutenu par un groupe de support.
Veiller au bon fonctionnement du Task force. De même l’alliance  étant un regroupement des agents de changement qui soutiennent la dynamique sociale, celle-ci veille au respect des principes directeurs de cette approche. Quant à l’Alliance du SUD-KIVU, elle sera visitée par le Modérateur national de Nous Pouvons au plus tard le 12 juillet prochain pour avoir le consensus des agents de changement de cette province sur la destinée de leur alliance.

mercredi 2 juillet 2014

Une minute de silence en mémoire de SHABANI OBONYO

Les agents de changement présents au 8è conseil national de NOUS POUVONS RDC qui s'organise à Kinshasa ont observé une minute de silence en mémoire de Papa SHABANI OBONYO. Il a été un agent de changement voué à son travail. 

feu SHABANI OBONYO à droite en gilet derrière la femme


Feu SHABANI OBONYO est décédé en Tanzanie renversé par un véhicule le mois passé. Cher Papa nous étions avec vous à Goma, à Bukavu dans différentes actions de NOUS POUVONS RDC. Nous reconnaissons votre participation au sein de ce mouvement de masse. D'ailleurs, je me rappelle lors de la marche mondiale de la femme à Bukavu, les agents de changement réunis à l'hôtel BELVEDER vous y êtes arrivé pour partager avec nous un sourire après un long voyage aller-retour Bukavu-Mwenga.
Papa SHABANI, vous resterez à jamais graver dans notre mémoire. Paix à votre âme!

Ouverture des assises du 8è conseil national de NOUS POUVONS en RDC

Les délégués de six provinces de la République Démocratique du Congo engagés dans la lutte contre les violences faites aux femmes à travers la dynamique sociale NOUS POUVONS RDC sont en Conseil national en vue d’évaluer le niveau de réalisation des activités de 2013 à ce jour. Ils viennent du BAS CONGO, BANDUNDU, KINSHASA, MANIEMA, NORD KIVU et du SUD KIVU.
C’est la 8è session. Depuis 2007, NOUS POUVONS RDC est opérationnel dans ce grand pays de l’Afrique Centrale. C’est un processus disons mieux une approche lancée pour la promotion de la justice genre. Des actions sont entrain d’être menées par des agents de changement chacun dans sa sphère de vie. 
Lorsqu’on écoute tout ce qui est problème autour de la vie d’une femme, non seulement au Congo Démocratique mais partout au monde, on pourrait croire qu’il n’en existe pas une seule vivante car certaines communautés restent passives face aux violences à leur égard. Mais alors, pour donner espoir sur une vie harmonieuse, au respect des droits de la femme les résultats des activités des alliances provinciales montrent la mobilisation de millier de personnes convaincues pour une paix sociale durable en famille et dans leurs communautés à travers le pays. Ces résultants sont satisfaisants tels que présentés à la première journée de ces assises.

Des individus ainsi que des personnes morales agissent en synergie pour susciter un choc de changement de mauvaises habitudes et agissements à l’endroit des jeunes filles et femmes. Avec l'accompagnement du Secrétariat national de NOUS POUVONS RDC, les alliances provinciales veulent porter haut l'étendard de ce mouvement social vu les perspectives d’ici 2015.
Rappelons que NOUS POUVONS ses messages clés  sont résumés en ces termes: toute personne a droit à une vie sans violences et mettons fin aux violences faites aux femmes.
Pour y arriver, des nouvelles stratégies seront mises en application afin que ce message atteigne tout le monde.
  Le facilitateur de ce 8è conseil national TOSS MUKWA a dit je cite : « les agents de changement créent une chaîne de solidarité vu leur travail de terrain en vu de l’éradication des violences aux femmes et filles malgré certaines difficultés qu’ils éprouvent. Avec cette approche, le changement arrive toujours avec la sensibilisation et l’échange entre agent de changement et un individu, voilà vous avez des résultats avec des indicateurs. Gardez le cap ». Fin de citation.


Ce conseil national se tient à Kinshasa la capitale de la République Démocratique du Congo.